Ne pas trop parler.
Les phrases n’ont pas de sens pour le chien, seul quelques mots peuvent être connus comme ayant une signification convenue, et donc apprise. Leur utilisation régulière dans des circonstances équivalentes aidera le chien à les intégrer. Vous devez donc exprimer votre refus, vos encouragements ou vos ordres toujours avec les mêmes mots simples. L’ensemble de votre comportement (le ton, la posture, les gestes) constitue en réalité l’information que reçoit le mieux le chien, et la puissance de cette communication est bien plus grande que celle des mots. La cohérence entre les postures, le ton, les mots et le sens du message facilite donc la compréhension de votre animal. Vous assurez de cette façon le plus de clarté et lisibilité à l’information que vous transmettez.
Indiquer au chien que c’est à lui qu’on s’adresse
Il est fondamental d’attirer l’attention du chien lors de la transmission d’un message : il doit savoir qu’il s’adresse à lui. L’utilisation du nom du chien avant un ordre est une façon spontanée de le prévenir mais elle n’est pas la seule, vous pouvez ainsi utiliser différents procédés sonores ou gestuels : sifflets, claquement de doigts, changements de ton, regard. Avant que votre chiot ait appris la communication humaine, rendez-vous compréhensible en vous rapprochant de la communication canine (posturale et non verbale), cela augmentera l’efficacité des messages émis vers le chiot. Observez le chien pendant les interactions, et respectez ses messages à lui, particulièrement les signaux d’apaisement.
Rituels
Le chien réfléchit par association d’idées, de situations, d’enchaînements et utilise ensuite ces repères pour anticiper les événements. De cette manière, se constituent ce que l’on appelle des rituels : de véritables codes de communication entre vous et lui. Par exemple : utiliser l’encouragement pour guider le chien et la récompense lorsqu’il a terminé un acte désiré. C’est la répétition d’un enchaînement d’actions qui va être utilisée dans les apprentissages, recherché lors du dressage, mais présent dans de nombreuses situations quotidiennes et auquel il est beaucoup plus attentif que nous.
Punition et correction.
Si vous voulez punir ou corriger votre chien, veillez à ce qu’il comprenne bien ce qu’il doit corriger. Et pour cela, faites-le immédiatement, dès que vous le voyez commencer un comportement répréhensible, toujours de la même façon (mêmes mots, mêmes attitudes), et chaque fois qu’il le fait. Cela demande une grande constance, et la certitude que le message perçu par le chien est bien celui désiré. Il est donc préférable d’utiliser les récompenses et les encouragements, les résultats seront plus rapides et plus satisfaisants. La prise par le cou et le retournement du chien, vécues comme très agressives, doivent être réservées aux fautes très graves.